Quantcast
Channel: Au tapis ! » Sarah Loko
Viewing all articles
Browse latest Browse all 5

Championnats d’Europe de judo: Pavia, Payet et Larose se rassurent

$
0
0

Laetitia Payet (–48 kg) et David Larose (–66 kg) ont fait une belle compétition à Chelyabinsk en Russie. Respectivement troisième et cinquième, les judokas ont fait un grand pas dans la course à la sélection olympique. Automne Pavia prend la médaille de bronze chez les –57 kg, mais elle peut nourrir quelques regrets.

Vainqueur du Tournoi de Paris en février, David Larose a fait de beaux championnats d'Europe jusqu'en demi-finale. Malgré sa place de 5e, il est fort probable qu'il soit préféré à Dimitri Dragin pour aller aux Jeux olympiques chez les –66 kg. AFP PHOTO / ALEXANDER KLEIN

C’est au fin fond de l’Oural, à Chelyabinsk en Russie, que les judokas de l’équipe de France ont rendez-vous jusqu’au 29 avril avec le gratin européen. Pour la plupart des judokas engagés, l’objectif est clair : ramener le précieux sésame pour les jeux olympiques de Londres. Pour ceux qui l’auraient déjà, on vient se rassurer.

Jeudi 26 avril, les catégories légères ont fait leur entrée sous une chaleur du diable (30°). Pour Dimitri Dragin, c’était l’ultime chance de prouver que sa performance aux championnats du monde par équipe en août 2011 (4 ippons sur les tout meilleurs mondiaux) n’avait pas été qu’un coup d’éclat. C’est pourtant lui qui a pris la première douche froide en se faisant sortir par l’Espagnol Uriarte. Trop appliqué, pas assez incisif, le sociétaire du Levallois Sporting club s’est laissé endormir par son adversaire qui faisait monter les moulinettes (pénalités). Deux petits tours et puis s’en va. David Larose, son concurrent direct, vainqueur du Tournoi de Paris en février, devait saisir sa chance. C’est ce qu’il fit. Bien dans sa compétition, l’athlète de Sainte-Geneviève se frayait un chemin jusqu’aux demi-finales après s’être débarrassé de l’Allemand Seidl, du Letton Koslovs et du Géorgien Kardava. Les choses se compliquèrent néanmoins à ce stade du championnat. Le Polonais Kowalski l’empêchait d’accéder à la finale et le Géorgien Shavdatuashvili au podium. Avec une place de cinquième, David Larose peut s’en vouloir de ne pas avoir frappé un grand coup pour obtenir définitivement son ticket pour Londres. En revanche, on voit mal maintenant comment Dimitri Dragin pourrait le distancier. Chez les –66 kg en tout cas, côté tricolores, la messe semble dite.

Automne Pavia s'est consolée avec le bronze. L'or était pourtant à sa portée.

L’autre –demi– surprise, c’est l’ascension de Laetitia Payet en –48 kg. Troisième aux championnats d’Europe 2011, l’athlète de Villemomble se devait de remettre ça cette année. Après avoir perdu sa demi-finale contre la redoutable Roumaine Alina Dimitriu, la Française retrouvait… une autre Française sur son chemin, Frédérique Jossinet. C’était le moment où jamais pour la Réunionnaise de passer une bonne fois pour toutes devant la doyenne de l’équipe de France (36 ans). Frédérique jossinet, triple championne d’Europe (2001, 2002, 2009) et vice-championne olympique en 2004, ne l’entendait pas de cette oreille. Mais c’était trop dur pour l’Orléanaise qui perdait aux pénalités. « Cet euro, c’est la compétition la plus importante de ma carrière », affirmait Laetitia Payet qui a probablement gagné, elle aussi, sa sélection pour les JO en remportant la médaille de bronze. Victime d’une hernie cervicale en décembre 2011, Frédérique Jossinet reprenait tout juste la compétition. Ce matin, dans les colonnes du quotidien L’Equipe, on évoquait l’hypothèse qu’elle « tire un trait sur sa carrière en cas d’échec brutal en Russie ». Verdict au retour de Chelyabinsk… S’il devait en aller ainsi, l’Orléanaise plafonnerait à 17 le nombre d’années – fabuleuses– passées en équipe de France.

Enfin, chez les –57 kg, Automne Pavia sauve les meubles en remportant le bronze au détriment de sa compatriote Sarah Loko. La grande blonde de Levallois, victorieuse du Tournoi de Paris en 2011, se faisait bêtement surprendre sur un yoko-tomoe-nage par la grecque Ioulia Boukouvala en quart de finale. Dommage, un titre –à sa porté– aurait été bienvenu pour être tête de série aux JO et s’épargner ainsi des premiers tours difficiles.

En –52 kg, le leadership entre Priscilla Gneto et Pénélope Bonna n’est toujours pas réglé. Les deux judokas ont perdus dès les premiers tours. Pas de quoi les départager. En –60 kg, Issam Nour avait un beau coup à jouer en l’absence de son concurrent direct Sofiane Milous (non retenu par le staff car pas assez investi à l’entraînement). Là encore, le doute subsiste chez les super-légers de l’équipe de France.

Florent Bouteiller     


Viewing all articles
Browse latest Browse all 5

Latest Images





Latest Images